Bus électrique ou Gyrobus à Léopold en 1954.
Rappelons que jadis, le Congo était la deuxième nation au monde tout juste après la Suisse à détenir cette technologie routière en milieu urbain.
Ils fonctionnent avec un moteur électrique alimenté par un grand volant en acier pesant 1500 kg (un volant d’inertie).
Le concept d'une propulsion au moyen d'un volant de stockage d'énergie a été développé par l'entreprise suisse Oerlikon, avec l'intention de créer une alternative à la propulsion par moteur thermique ou électrique alimenté par batterie ou ligne de contact. Le Gyrobus permet d'utiliser l'électricité sans construire une importante infrastructure de ligne de contact dans des zones où un tel système aurait été trop onéreux au vu de la fréquentation des lignes.
Les Gyrobus de Léopoldville mesuraient 10,4 mètres de longueur, pesaient 10,9 tonnes et transportaient jusqu'à 90 passagers à une vitesse maximale de 60 km/h.
Les bus étaient rechargés tous les 5 kilomètres d'un pôle 3 phases au-dessus. Léopoldville (Kinshasa) devenait ainsi la deuxième ville au monde a exploiter un système de "gyrobus". 12 véhicules exploitaient 4 lignes et les installations de recharges étaient situées tous les deux kilomètres.
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