La dent d'Emery Patrice Lumumba ?

 


La dent de Elias Okit' Asombo

Mais de qui se moque t'on ?
Allons nous attendre 61 ans encore avant que ceux qui nous ont pris en esclavage
s'excusent?
Allons nous attendre 61 ans encore avant que ceux qui nous ont considérés comme des animaux s'excusent ?
Allons nous attendre 61 ans encore avant que ceux qui nous considèrent comme des
meubles s'excusent ?
Allons nous attendre 61 ans encore avant que ceux qui nous ont fouetté, marqué au fer brûlant comme l'on marque le bétail, ceux qui nous ont torturé, humilié, exécuté, assassiné, brûlé, coupé en morceaux, égorgé, mutilé, violé s'excusent ?
Mais de qui se moque t'on ?
61 ans après l'odieux, l'horrible, le sauvage, le barbare, le monstrueux acte, qui est en réalité un crime contre l'humanité, à savoir l'assassinat de Élias Okit' Asombo, voilà que l'empire criminel du roi des frites, vient restituer ce qu'ils ont gardé en leur possession pendant 61 ans comme butin, à savoir la dent de celui qui est dans notre histoire glorieuse africaine l'un des plus grands héros !
En espérant que cette dent lui appartienne vraiment. Car n'oublions pas que ces
impérialistes là sont des maîtres dans l'art de mentir et de tromper les plus naïfs !
Mais que cela ne tienne ! Si cette dent est vraiment celle de Élias Okit' Asombo alors je pose la question suivante :
# Mais de qui se moque t'on ?
La dent de Élias Okit' Asombo !
Comment peux t' on prendre la dent de la personne que l'on a sauvagement assassinée, découpée et dont on a versé de l'acide sur le corps, et la conserver comme un trésor ?
Si cet acte là ne vous renseigne pas sur la nature infâme et inhumaine de ceux qui ont agis ainsi, je ne sais pas comment vous le faire mieux comprendre.
Quelle inhumanité terrible!
Une grande partie de ceux qui ont la peau soit disant de la race supérieure sont de vrais monstres. En fait, c'est eux les animaux ! Ils
nous l'ont montré au plus fort des tragiques et grandes dates de l'histoire de ce monde.
Alors je pose une question !
Vit-on dans un monde normal ? Qu'est il arrivé ou bien qu'arrive t il à une partie des
africains ?
Certains d'entre eux sont-ils devenus des abrutis ?
Comment peut-on se réjouir de la restitution de cette dent alors qu'il faudrait d'abord
dénoncer le crime contre l'humanité qui a été commis sur Élias Okit 'Asombo ? S'il faut encore le rappeler, il a été torturé, assassiné, découpé en morceaux, et son corps a été imbibé d'acide, comme si ses bourreaux du pays des baraques à frite qui aujourd'hui encore sont les nôtres, avaient voulu lui dire et par ricochet nous dire aussi, qu'il, Élias Okit 'Asombo, n'était rien, et donc de lui rien ne restera ! Quelle cruauté ! Et les dirigeants de ce soi- disant pays des baraques à frite sont d'une
monstruosité à faire vomir !
Le bourreau de Élias Okit' Asombo, après 61 ans d'insultes envers notre continent l'Afrique et sa population noire, et après nous avoir humilié de la pire des manières en conservant la dent de notre héro continental durant tout ce temps, nous privant, d'avoir pu l'exposer dans un musée historique à la gloire de Élias Okit' Asombo afin que nos enfants africains puissent défiler devant celui ci pour l'admirer avec fierté, nous dit aujourd'hui qu'il nous restitue enfin ce petit bout de l'être de Élias Okit' Asombo.
Sa dent !
Dent qui était leur butin!
Le reste du butin de ce crime abject qu'ils ont commis.
Rappelons le encore, et ne nous lassons jamais de le rappeler car nous ne devons jamais oublier la barbarie de ces gens, pour que nos enfants le sachent !
Ils ont massacré Élias Okit' Asombo, l'ont fait disparaître dans l'acide, garder sa dent, pour se moquer de nous africains noirs, pour se moquer de sa femme et de ses enfants, pour se moquer de son pays le Congo et de son continent l'Afrique !
Aujourd'hui, après cet acte d'une extrême cruauté, après lequel jamais une demande de pardon sincère n'a été opéré, ni d'indemnisation, ni de condamnation, ni de restitution véritable car peut-être savait-il où était réellement son corps. Après tout cela donc, voilà que le bourreau est prêt maintenant à se débarrasser de cette dent qui le honni, et donc il accepte enfin de la remettre au Congo, pays de Élias Okit' Asombo. Le fils de ce regretté héros africain, paraît-il, va même recevoir les honneurs du bourreau de son père, qui voudrait que le Congo et lui soit désormais dans un partenariat de solidarité, et il voudrait également que l'on oublie le passé, et que l'on entre dans une nouvelle ère plus humaniste.
#Mais de qui se moque t'on ?
Je le dis avec force, ça sera une honte pour le Congo, pour les congolais, et pour tous les africains, si nous acceptons d'aller dans le sens du bourreau de Élias Okit' Asombo !
C'est une honte que de se réjouir de la restitution de cette dent !
Nous ne devons pas applaudir cela!
Mais bien au contraire nous devons dénoncer le fait qu'un état ait fait disparaître un être humain et conservé uniquement sa dent ! Élias Okit' Asombo était t-il un animal ? Pour que l'on s'amuse avec lui, en prenant sa dent pour l'accrocher sur un collier et le porter ?
Quelle cruauté !
Cher père, chère mère, cher frère, chère soeur, chers anciens, chères anciennes, chers
jeunes, chers enfants de l'Afrique noire, au nom de cette couleur de peau qui nous habille, nous africains noirs, et que nous sommes fiers de porter, au nom de ces souffrances que nous avons enduré et que nous endurons, car le monde entier nous a marché dessus! Et continue à le faire !
Au nom de ces combats, de ces résistances, et de ces victoires de nos grands héros et de nos grandes héroïnes, qui malgré la difficulté de leur époques respectifs et la barbarie de ceux qui en leur temps ont voulu et qui veulent encore aujourd'hui éradiquer notre peuple, le peuple noir, nous dénonçons la restitution de cette dent !
Parce que Élias Okit' Asombo n'appartient pas seulement au Congo, mais il appartenait à toute l'Afrique ! C'est toute l'Afrique qui avait pleurer sa disparition dans cet acide!
Élias Okit 'Asombo n'est pas mort pour le Congo, il n'est pas mort pour sa femme et ses enfants, le combat qu'il menait allait même au delà de son être, de ses proches, de son pays, de ses frères et sœurs africains, et de ce continent si cher à son cœur de grand panafricain.
Élias Okit' Asombo est mort pour l'humanité, car il est un patrimoine universel !
Nous dénonçons donc la restitution de cette dent alors qu'un pardon mondiale n'a pas été opéré, une condamnation mondiale du pays de son bourreau n'a pas été opérée.
Une indemnisation de son bourreau envers le pays et la famille de Élias Okit' Asombo n'a pas été opérée !
Tôt ou tard, il faudra donc juger tous ceux qui ont participé à sa mort !
Et même si aujourd'hui, beaucoup d'entres eux sont mort, leurs petits enfants
paieront à leur place!
L'axe du mal a tué trop de nos héros !
Et les dirigeants de cet axe du mal ont trop danser sur leurs corps !
Nous, africains, quels crimes ne nous attribuent t-ils pas à chaque seconde ? Nos dirigeants qui ne se soumettent pas à eux, combien de fois ne leur ont-ils pas attribué le statut de criminels?
Et en fonction de leur justice à eux, combien de fois n'ont-ils pas déporté hors de l'Afrique, nos grands héros ?
Aujourd'hui la soi- disant cour de justice qui a jugé le Woody de mama, le dernier héros africain encore vivant est là pour nous le rappeler.
Les soit disant enfants de la soit disant terre que soit disant on leur a promise n'ont-ils pas été dédommagés, des réparations à n'en point finir jusqu'au dernier d'entre eux !
#De qui se moque t' on ?
Lorsqu'il s'agit des africains, parce qu'on sait que nous avons la peau noire, et que pour nos bourreaux nous sommes tels des singes qui passons nos temps à rire, alors pour nous, il n'y a pas de dédommagement, ni de réparation, ni de condamnation, mais au lieu de tout ça, on met en scène pour nous de tel spectacle et théâtralisation de la restitution de la dent de Élias Okit' Asombo, pour tromper une fois de plus les plus idiots !
Pour ces dirigeants de merde qui gouvernent cette partie du monde que désormais j'ai surnommé l'axe du mal, la justice, elle, n'a qu'une seule couleur à leurs yeux.
C'est la couleur blanche! Le noir, lui, n'étant pas de cette couleur, n'y en a pas droit.
Quelle inhumanité terrible!
Justice n'a t-elle pas été faite pour les soit disant enfants de la terre soit disant promise? S'est-on contenté de leur restituer les œuvres d'art que les Allemands leur avaient volé ?
Mais il me semble bien que le monde entier a compassion et égard envers eux.
Alors quoi? Eux sont-ils humains et nous non?
Leur souffrance a t-elle été plus douloureuse et plus grande que la nôtre?
Nous africains noirs ?
Bien sûr que non! 1 million de fois NON !
Et pourtant, eux, continuent à avoir tous les égards et attention, compassion du monde, tandis que nous, les injustices et les méchancetés s'accentuent encore sur nous.
Chers africains, chères africaines, La dent de Élias Okit' Asombo ne devait pas être remise dans ces conditions là! Avec cette théâtralisation, ces applaudissements, les représentants du pays des baraques à frites dont sont originaires les bourreaux de Elias Okit' Asombo et ces africains présents qui souriaient, et ce cercueil dans lequel ne figure aucun corps, puisque celui de Élias Okit' Asombo a été dissout dans de l'acide, et ce drapeau du Congo qui a été et qui aujourd'hui encore continue d'être piétiné par ce pays où les gens se bourrent le ventre avec des frites, qui restitue la dent de Lumumba, alors que son pays continue des siècles après sa mort d'être pillé dans l'indifférence mondiale.
Le Congo !
Un vrai scandale géologique.
Un pays qui a lui seul pourrait nourrir le monde entier pendant plus de 50 siècles sans s'appauvrir! Allez comprendre pourquoi depuis la mort de Élias Okit' Asombo, il n'y a pas de paix, de stabilité, d'union et de développement. Le colon belge avait bien compris que pour s'enrichir, et développer son pays, les congolais qui vivent au Congo devaient rester pauvres et mourir pauvres.
Allez demander à ce pays des baraques à frites comment il s'est enrichi ! Et comment se fait-il qu'il s'est développée aussi grandement alors qu'il n'a aucune richesse dans son sous-sol ? J'espère vraiment que les mains de ces millions de congolais qui avaient été coupés au temps de la colonisation par les colons belge, sous le règne de celui qui avait songé à se donner le titre d'empereur du congo, sont en train de serrer le cou de ce dernier dans sa tombe! Et bien qu'ils lui serrent bien le cou jusqu'à ce que le squelette de sa tête se fracasse !
Nous réclamons la justice pour Élias Okit' Asombo !
Se contenter de nous rendre simplement sa dent, ça, ce n'est pas de la justice !
Voilà des bandits issue de l'axe du mal qui nous ont tout volé, et il faut encore que nous, qui avons été les victimes, applaudissons, parce que le voleur nous restitue notre dû.
Élias Okit' Asombo est notre patrimoine à nous et rien ni personne ne doit souiller sa mémoire.
Encore moins ces bourreaux. Cette opération de communication qui a été faite sur la
scène mondiale pour dire que la dent de ce dernier a été restitué à son pays, est
une insulte à notre peuple. C'est une insulte à chaque homme et à chaque femme noir.e, c'est une insulte à chaque père, et à chaque mère africaine, c'est une insulte à chaque frère et à chaque sœur africaine. Enfin, c'est une insulte à chaque enfant africain!
Parce que Élias Okit' Asombo était un homme, un africain, un frère, un père, un enfant du Congo ! Il mérite donc que sa mémoire soit respectée. Elle ne le sera que lorsque justice lui sera faite !
Alors que ses enfants ne trahissent pas sa mémoire et qu'ils ne jouent pas avec ce petit bout de reste de son corps.
père ! Qu'ils ne se contentent pas de cette restitution de la dent de leur défunt père. Ils doivent aller jusqu'au bout ! Et aller jusqu'au bout, c'est jusqu'à la condamnation de ce pays où les gens se bourrent la gueule de bière et le ventre de frites.
Allez jusqu'au bout, c'est condamné symboliquement celui qui avait songé à se donner le titre d'empereur du congo, pour crime contre l'humanité. Et ce même s'il n'est plus de ce monde. Aller jusqu'au bout, c'est jusqu'à l'obtention d'une demande de pardon mondiale, pour le fait que tous ont cautionné ce crime odieux ! Aller jusqu'au bout, c'est jusqu'à ce que le Congo, et la famille de Élias Okit' Asombo soient dédommagés !
Enfin aller jusqu'au bout, c'est jusqu'à la réalisation du rêve de leur père, qui voulait que le Congo soit uni et développé, sans qu'aucune des richesses du Congo ne soit volées par les impérialistes ! Donc la justice sera rendue à Élias Okit' Asombo si le Congo est enfin libéré des chaînes de cet impérialisme qui a tué son héros, parce que celui-ci ne voulait que briser les chaînes avec lesquelles le colon belge avait attaché les mains de chaque congolais.
Mais qui était Élias Okit' Asombo ?
Né le 2 juillet 1925 dans le village de Onalua, il grandit dans une famille modeste. Fils de paysan, c'est très tôt que lui vient une prise de conscience de la situation que vivait son pays le Congo.

En 1958, alors invité à l'exposition universelle de Bruxelles, il est choqué par
l'image qui est montrée de son pays. Il commence alors à émettre des opinions clairement anticolonialistes, et par la suite, il fonde le ! Mouvement national congolais. Un parti qui se voudra nationaliste, unitaire et radical. Dans le parcours de sa vie, sa rencontre avec Frantz Fanon et Kwame N'krumah marqueront un tournant dans sa pensée politique. L'un étant considéré comme l'intellectuel précurseur des études coloniales et post-coloniales, Et le second, comme l'un des pères du panafricanisme.
Elias Okit' Asombo, c'est le Sankara du Congo. En très peu de temps, il a marqué l'histoire.
Symbole de toutes les souffrances et de tous les martyrs que l'Afrique a eu. Elias Okit' Asombo, c'est aussi l'espoir qu'un jour, l'Afrique devienne le maître du monde. En témoigne son fameux et magistral discours du 30 juin 1960, en présence du roi du pays des baraques à frites, dans lequel il avait tout dit !
Alors oui, en dehors de l'extrême beauté d'homme noir qu'il avait, et de la grande
intelligence dont il était doté, de cette charismatique aura, de cette éloquence, Élias Okit' Asombo était l'homme politique africain le plus illustre de son temps !
La valeur de cet homme dépasse les frontières de son pays natal et de son continent,
l'Afrique.
Mon Dieu, quelle grande perte !
Si certains d'entre vous, africains du sud, de l'ouest, du centre ou de l'est, n'avaient jamais eu l'occasion d'entendre son fameux et monumental discours, alors pour le plaisir de le découvrir, le voici !
Elias Okit' Asombo a dit et je le cite:
<<Congolais et Congolaises, Combattants de la liberté, aujourd'hui, victorieux, je vous salue au nom du des instances dirigeantes congolaises.
À vous tous, nos amis qui avez lutté sans relâche à nos côtés, je vous demande de faire de ce 30 juin 1960, une date illustre que vous garderez ineffaçablement gravée dans vos cœurs, une date dont vous enseignerez avec fierté la signification à vos enfants.
Cette indépendance du Congo, nul Congolais digne de ce nom ne pourra jamais oublier que c’est par la lutte qu’elle a été conquise, une lutte de tous les jours, une lutte ardente et idéaliste, une lutte dans laquelle nous n’avons ménagé ni nos forces, ni nos privations, ni nos souffrances, ni notre sang.
Cette lutte, qui fut de larmes, de feu et de sang, nous en sommes fiers jusqu’au plus profond de nous-mêmes, car ce fut une lutte noble et juste, une lutte indispensable, pour mettre fin à l’humiliant esclavage qui nous était imposé par la force.
Ce fut notre sort en 80 ans de régime colonialiste ; nos blessures sont trop fraîches et trop douloureuses encore pour que nous puissions les chasser de notre mémoire, car nous avons connu le travail harassant exigé en échange de faux salaires qui ne nous permettaient ni de manger à notre faim, ni de nous vêtir ou nous loger décemment, ni d’élever nos enfants comme des êtres chers.
Nous avons connu les ironies, les insultes, les coups que nous devions subir matin, midi et soir, parce que nous étions des « nègres ». Nous avons connu les souffrances atroces des relégués pour opinions politiques ou croyances religieuses ; exilés dans leur propre patrie, leur sort était vraiment pire que la mort même.
Nous avons connu qu’il y avait dans les villes des maisons magnifiques pour les Blancs et des paillottes croulantes pour les Noirs, Qui oubliera enfin les fusillades où périrent tant de nos frères, les cachots où furent brutalement jetés ceux qui ne voulaient plus se soumettre au régime d’injustice, d’oppression et d’exploitation.
Nous qui avons souffert dans notre corps et dans notre cœur de l’oppression colonialiste, nous vous le disons tout haut : tout cela est désormais fini.
La République du Congo a été proclamée et notre cher pays est maintenant entre les mains de ses propres enfants.
Ensemble, mes frères, mes sœurs, nous allons commencer une nouvelle lutte, une lutte sublime qui va mener notre pays à la paix, à la prospérité et à la grandeur.
Nous allons établir ensemble la justice sociale et assurer que chacun reçoive la juste
rémunération de son travail.
Nous allons montrer au monde ce que peut faire l’homme noir lorsqu’il travaille dans la liberté, et nous allons faire du Congo le centre de rayonnement de l’Afrique toute entière.
Nous allons veiller à ce que les terres de notre patrie profitent véritablement à ses enfants.
Nous allons revoir toutes les lois d’autrefois et en faire de nouvelles qui seront justes et nobles.
Et pour tout cela, chers compatriotes, soyez sûrs que nous pourrons compter non seulement sur nos forces énormes et nos richesses immenses, mais sur l’assistance de nombreux pays étrangers dont nous accepterons la collaboration chaque fois qu’elle sera loyale et ne cherchera pas à nous imposer une politique quelle qu’elle soit.
Ainsi, le Congo nouveau que mon gouvernement va créer, sera un pays riche, libre et prospère.
Je vous demande à tous d’oublier les querelles tribales qui nous épuisent et risquent de nous faire mépriser à l’étranger.
Je vous demande à tous de ne reculer devant aucun sacrifice pour assurer la réussite de notre grandiose entreprise.
L’indépendance du Congo marque un pas décisif vers la libération de tout le continent africain.
Notre gouvernement fort – national – populaire, sera le salut de ce pays.
J’invite tous les citoyens congolais, hommes, femmes et enfants de se mettre résolument au travail, en vue de créer une économie nationale prospère qui consacrera notre indépendance économique.
Hommage aux combattants de la liberté nationale !
Vive l’Indépendance et l’Unité africaine !
Vive le Congo indépendant et souverain ! »
Fin de citation.
Mon Dieu!
Y a t-il un congolais qui un jour reprendra le projet de cet homme ?
Qui conduira son combat jusqu'à son aboutissement ?
Elias Okit' Asombo s'est battu pour l'unité, et l'indépendance totale du Congo.
Le Congo est-il unifié ?
Est-il aujourd'hui indépendant ?
Les incessants va-et-vient de celui qui actuellement en est le chef suprême, dans les pays de l'axe du mal, et l'accueil qu'il a réservé à l'actuel roi du pays des baraques à frites, dernièrement en terre congolaise en dit long sur le personnage et témoigne du fait qu'il est véritablement leur valet !
Imaginez un peu, le sacrilège !
Avoir accueilli ce roi sur la terre de Élias Okit' Asombo, c'était comme si l'on tuait cet héro africain une deuxième fois. De même que l'humiliation de la restitution de sa dent, c'était également comme si l'on le tuait une troisième fois !
Le pays des baraques à frites doit payer ! Et elle paiera pour le crime odieux de Élias Okit' Asombo.
La colonisation Belge n'a t-elle pas été la colonisation la plus barbare et la plus brutale?
Comment expliquer qu'aujourd'hui certains congolais n'ont de destination pour leur vacances que le pays des baraques de frites ! Mon Dieu ! Que certains africains sont stupides ! Même s'il avait été vivant, sachant ce que ce pays a fait, vous imaginez Élias Okit' Asombo acheter une maison de vacances à Bruxelles ? Et y séjourner régulièrement ?
Lui qui en décembre 1958 assistera au congrès des peuples africains à Accra, et dira ce qui sonnera comme une ode à la liberté de l'Afrique :
"" Abat l'impérialisme !
Abat le colonialisme !
Abat le racisme !
Abat le tribalisme! ""
Voilà pourquoi:
Ses admirateurs nous avons été, lorsqu'il s'est révélé au Congo, à l'Afrique et au monde dans les années 60.
Ses admirateurs nous sommes aujourd'hui, 61 après sa disparition et ses admirateurs nous serons, jusqu'à la mort, car tant que nous n'avons pas réalisé son rêve, nous ne cesserons jamais de nous battre contre tous ceux qui l'ont assassiné et ont fait disparaître son corps d' illustre héros africain, notre héros à nous, dans de l'acide !
Je dédie ce texte à ce grand homme, de son vrai nom Elias Okit' Asombo.
l'Afrique te dit merci pour ton sacrifice !
Un jour viendra, où il te sera rendu justice, pour chaque goutte de sang qui s'est écoulé de ton corps.
À mes parents, à mes frères et à mes sœurs du Congo.
Et à tous les africains et toutes les africaines qui jusqu'à présent continuent de pleurer sa mort.
Je vous aime,
Maryam.

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