LUCIE EYENGA
Née en 1934 à Mbandaka, dans la province de l’Equateur en RDC ( sa date de naissance n’est pas connue)
Décédée le 12 décembre 1987 (53 ans)
Une place à part doit lui être réservée. Sa grande souplesse d’exécution et la pureté de timbre absolue de sa voix ont permis de la considérer comme une des plus grandes chanteuses de l’histoire de la musique congolaise, sinon la plus célèbre des années 50 et 60.
Lucie Eyenga était une chanteuse et l'une des premières pionnières de la musique soukous.
Elle était née à Mbandaka (alors Coquelathville) au Congo belge ( actuellement devenu la République Démocratique du Congo)
De son vrai nom, Eyenga Moseka Lucie connue sous le nom de Lucie EYENGA. Elle était une chanteuse, auteur-compositrice et interprète.
Elle a été découverte en 1954 par le guitariste virtuose Zacharie Elenga "Jhimmy", et a été signée sous le label Opika.
À Opika, elle s'est révélée être une chanteuse improvisée et expressive, ainsi qu'une arrangeuse musicale accomplie. Ses chansons mettaient l'accent sur les harmonies vocales et des succès tels que « Ohé Suka ya Rumba » et « Mokili Makalamba » l'ont fait aimer toute une génération.
Très vite remarquée par Joseph Kabasale ( Grand Kalle), sa réputation ne cesse de grandir en tant que membre de l'orchestre African Jazz entre 1954 et 1956.
Vers la fin des années 1950 avec la fermeture du label Opika, Eyenga passe au label Esengo comme beaucoup collègues de l'époque.
Sa carrière continue d'atteindre de nouveaux sommets entre 1957 et 1958 avec l'orchestre Rock-A-Mambo où elle contribue à des succès tels que:
Brigitte
Mabe na yo moko
Dit moninga
Nasepeli mingi
Zozo moke
Suite à la fermeture des éditions Esengo et à la dissolution de Rock-a-Mambo, en 1960 sa carrière prend une brève pause jusqu'à ce qu'elle réapparaisse à Brazzaville avec l'orchestre Negro Band où elle enregistre les chansons mémorables Adoula et Georgette.
En 1983, elle refait surface pour jouer avec l'African Fiesta Sukisa de Nico Kasanda.
En 1984, Elle forme un duo avec Abeti MASIKINI pour enregistrer deux albums réalisés à l’IAD (Industrie Africaine du disque) à Brazzaville, pour une réédition des morceaux de la grande période de gloire de Lucie EYENGA dans l’African Jazz de Joseph KABASELLE et le Rock-a-Mambo de Nino MALAPET (1954-1959)
La scène musicale congolaise a perdu l'une de ses plus grandes voix féminines de tous les temps le 12 décembre 1987, lorsque Lucie Eyenga est décédée à Kinshasa.
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